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Le projet artistique des Emoblobs a émergé de la pratique du MBSR – Mindfulness-Based Stress de Jon Kabat-Zinn, de l’enseignement du moine bouddhiste, le Vénérable Ajahn Brahm, des méditations RAIN de Tara Brach, Phd, et des recherches en compassion de soi (self-compassion) de la Pr Kirstin Neff qu’Eurydice Malvina applique au quotidien.
En effet, il y a une vingtaine d’année, des circonstances de vie difficiles l’ont amenée à adopter plusieurs techniques physiques et psychologiques de développement personnel dans une optique de mieux vivre. Ceci l’a par ailleurs conduite à se former comme art-thérapeute et dans les domaines du psychosocial et de la relaxologie. Ce faisant, elle s’est plongée dans de foisonnantes recherches artistiques. Naturellement, elle a cherché à créer des synergies entre les approches et méthodes issues du Bouddhisme, de la psychologie transactionnelle et de la création expressive.
Les Emoblobs constituent donc une première émergence où méditation et introspections personnelles rencontrent la méthode art-thérapeutique, où l’importance n’est pas accordée à l’esthétique de la production artistique finale, mais au processus itératif de l’expression créatrice, qui amène le sujet de départ à se transformer librement d’oeuvre en oeuvre, au gré de l’imagination du créant.
Le nom “Emoblob” est une contraction de “emo”, provenant de “émotion”, et de “blob, qui peut-être compris comme son homonyme anglais signifiant “goutte de substance visqueuse” ou comme un organisme gélatineux ou compact, unicellulaire, n’appartenant ni aux animaux, ni aux plantes, ni aux champignons. L’emoblob se veut donc un organisme émotif appartenant à son propre règne taxinomique, le règne des emoblobs…
Et l’aventure se poursuit …